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Help! "J'ai aucune discipline, je flotte total et n'ai aucun résultat ». Parlons PROCRASTINATION ! [Audio]

Qu'est-ce que j'ai connu ça, t'as pas idée... se regarder traverser les heures sans produire, sans savoir où tu vas, ou pire en travaillant dur mais nulle part et partout à la fois. En culpabilisant, bien entendu, c'est plus drôle!

Qu'il s'agisse du domaine du privé (une bonne résolution, apprendre la peinture, se mettre au sport...) ou de ton entreprise (et donc la quantité d'actions quotidiennes), si tu vis ce syndrome, tu seras d'accord avec moi sur le fait qu'il s'immisce partout. Et que ça te colle à la peau comme du Slime.

 

Il ne s'agit pas ici de se rendre malade parce qu'on est pas productif: une injonction de la société déjà bien assez présente. Mais qu'en est-il quand il s'agit de quelque chose qu'on a vraiment envie de réaliser ou qu'il nous faut être capable de réaliser parce que ça compte pour nous, mais qu'on y arrive pas?

 

Tu as peut-être comme moi des idées à la pelle, mais plus facile à en parler qu'à faire. Et quand tu t'y mets, soit tu agis sans objectif en vue (pas grave s'il s'agit de t'amuser à colorier ton Bullet Journal pendant ta pause café), soit tu agis 30 minutes puis t'en peux plus et tu passes à tout et n'importe qu'elle autre action, comme une abeille qui butine.

 

Et cela devient grave quand il s'agit de gérer ta petite entreprise aux talents multiples mais... volatiles. Tout aussi douloureux quand tu te souviens que tu t'étais promis d'apprendre le piano ou le mandarin, il y a... 17 ans (et que chaque année tu le promets à nouveau).

 

J'ai hacké mon cerveau et toutes les astuces d'organisation possibles pour me sortir de là pendant DES années. Enfin, j'en suis venue à bout (presque tous les jours). Je partage avec toi :-)

 

On va aborder les choses sous 2 angles:

car partout, quand j'ai cherché à mieux gérer mon temps, être plus organisée, moins éparpillée, je t'avoue que je suis tombée généralement sur les mêmes contenus / conseils: tenir un agenda, utiliser Trello, la chek list, le bullet journal, se mettre un minuteur, couper les notifications, blablabla...

 

Je ne dis pas que ça ne marche pas, mais on est d'accord que t'es pas un(e) ignare et que tu as probablement déjà essayé. Ce que je dis, c'est que c'est parfois loin de suffire.

Donc, je vais aborder ce qui a aidé à hacker mon cerveau résistant et ce qui m'a aidée dans ces petites habitudes sympathiques qui soutiennent notre organisation quotidienne.

Pour ça, j'ai suivi des formations avec David Lefrançois (neuro-scientifique) et Stan Leloup (Formateur en marketing qui est très doué pour l'organisation et la mise en place d'objectifs sensés). Donc merci à eux pour leur apport qui a changé ma vie d'humaine et d'entrepreneure.

Écouter en Podcast plutôt que lire l'article? C'est ici!

 

Un objectif flou conduit irrémédiablement à une connerie précise. Youpie, moi qui étais le Flou et le Flow en personne!

 

Et ça n'a pas manqué: ce manque de discipline et de clarté dans mon chemin entrepreneurial les premières années a eu raison non seulement de mon compte en banque mais aussi a éraflé sérieusement mon estime personnelle.

 

Un jour, après une nouvelle séquence passionnante de "pseudo-travail" et de "pseudo-tâches" + distractions diverses + déception de bonnes résolutions non tenues, le bilan m'est tombé sur la tête: on est presque la fin du mois, tu as passé plus de temps à:

  • parler au téléphone de ton projet avec ta meilleure copine
  • zappé sur les blog et réseaux de personnes inspirantes
  • écouter des Podcast ou tutoriels (certes, toujours sur le thème)
  • organiser ton lieu de travail/création pour "t'y mettre" sans t'y mettre vraiment
  • faire des tableaux d'inspiration de ton projet
  • ok, faire quelques productions / rendez-vous

 

... qu'à réellement ... produire quelque chose qui génère du salaire et/ou qui a un sens pour toi et ton avenir (je ne parle pas ici de sens spirituel, car JUSTEMENT, de ça, on en est vachement capable, créer du sens pour notre vie / bien-être / inspiration...).

 

Vivre dans le "Flow spirituel" ou tomber dans la performance?

Certes, pour nombreux de ceux et celles qui ont cette tendance, on a au fond de nous un peu la conviction qu'on a pas à "gagner notre vie", puisqu'on l'a gagnée à la naissance. Va dire ça à ton banquier...

 

On a également souvent ce point commun d'être passée par une période de travail très intense (pour une grosse boîte par exemple) et "on ne veut plus se tuer à la tâche". Ou bien on est tout simplement né "Chill" avec ce sens inné de respecter nos besoins de se laisser "vivre" et respecter nos rythmes.

 

Sauf que... bien qu'on ne veuille pas se surcharger, un jour vient où l'on ne peut plus flotter: soit parce qu'on découvre qu'apprendre une nouvelle compétence demande plus de rigueur et organisation, ou parce qu'on ne peut pas complètement subvenir à nos besoins en flottant comme ça.

Mais passer à l'action, j'imagine que tu as essayé. Mais que tu as découvert un truc: nous sommes un peu comme des "toxicos".

 

C'est à dire que tu as été nourri en intraveineuse pendant très longtemps par un certain nombre d'habitudes et de pensées, de "routines" difficiles à remplacer, même si elles ne portent pas leurs fruits. Elles t'apportent un bénéfice secondaire dont tu as conscience ou pas, d'une manière ou d'une autre. Elles se sont aussi créées suite à des événements que ton cerveau a perçu comme marquant: c'est là qu'il a conçu toute une stratégie de comportements pour t'éviter de souffrir à nouveau.

 

Sauf que: ce que notre cerveau considère comme positif pour nous ne convient pas franchement à nos ambitions de réalisations ;)

 

Ce qui nous manque parfois, et c'est peut-être ton cas, c'est... de poser des actions qui ont un réel sens (attention, ça va grincer) dans ta STRATÉGIE professionnelle. Ce mot n'est pas forcément négatif.

 

Stratégie...quoi? Jusqu'au jour où ça fait mal. Vraiment.

Je suis bien obligée de l'admettre, le "MOI" d'avant reconnaîtrait à peine le "MOI" d'aujourd'hui. Je dois aussi admettre que j'ai toujours su que d'autres autour de moi avaient cette discipline naturellement (d'ailleurs je me souviens encore de ces recommandations "Mais enfin, tu te fais une TO-DO-list, tu la fais, tu coches et puis voilà t'es content à la fin!").

Heu... ben moi pas, ça ne marchait pas du tout. Ce que je dois surtout avouer, c'est je n'ai pas réellement changé mon comportement avant que ça ne fasse VRAIMENT MAL.

 

 J'avais bien relativement conscience de mon éparpillement, mais:

1) Je ne savais pas que c'était lié à un mécanisme/fonctionnement et une nature humaine qu'il suffisait d'apprendre à comprendre

2) Je ne savais pas combien c'était en train de me coûter

3) Je ne savais pas que ça pouvait être super gai d'être organisé et productif, car j'étais au fond de moi persuadée que j'allais perdre quelque chose au change...

 

C'est là qu'on découvre tout le stratagème de notre cerveau en lien avec les croyances limitantes.

 

Non, devenir productif ne va pas manger ta créativité et ton talent.

Voilà voilà, où le bas blesse. Sans même en avoir conscience, tu ne poses peut-être aucun acte qui va dans le sens de la "rigueur" parce tu crois qu'être dans le "Flow" fait partie de ta personnalité et que tu vas "mourir" en changeant de comportement.

Ou tout un autre tas de croyances et pensées cristallisées à des moments précis de ton parcours d'humain.

 

Et si tout à coup tu n'avais plus d'idées?

Et si tout à coup ton quotidien devenait chiant à mourir?

Et si c'était finalement plus chouette d'avoir une vie "Chill"?

Et si tu devenais insipide, robotique?

Et si tu tombais dans l'univers de la performance que tu critiques justement? Et si tu te perdais, que ça devenait plus douloureux?

Et si... tu réussissais???

 

Bien entendu, tout ça est souvent moyennement conscient.

Or on s'entend, il n'y a en fait qu'une illusion de vie "Chill / tranquille" en repoussant à plus tard. En réalité, à moins que tu ne sois rentier, il y a l'angoisse des fins de mois. Et si pas, au moins l'angoisse profonde et la déception de n'aller nulle part, de ne rien réaliser, de ne rien finir, de n'aboutir à rien. Et pendant que tous nos cigales semblables flottent, d'autres sous ton nez, fourmis, se réalisent.

 

C'est à ce moment précis que ça commence à faire mal. Tu SAIS que tu dois changer, tu SAIS que ça va pas être facile. Mais rassure-toi, je suis passée par là (et franchement, j'étais un cas à pleurer), et je suis là pour te dire que ... BOUGE-TOI c'est vraiment le bonheur de l'autre côté!!! :-D

 

Bon, je te partage de quoi il retourne et comment y arriver. On va COLLABORER avec ton cerveau.

 

Être éparpillé, c'est donner le gouvernail de ta vie "au hasard" ou à autrui

Il y a 2 cas possibles:

  • Soit tu te laisses vaquer d'une distraction à l'autre parce que tu n'as pas réellement de plan de route pour ta vie, à court/moyen ou long terme. Ou bien la vision de ta vie est "vague dans ton esprit", un peu comme des principes et des valeurs de vie qui ne sont pas incarnées dans la matière, dans le réel de ton quotidien. Tu laisses les semaines et mois passer en te faisant plaisir / ou en déprimant de ce constat. Tu voudrais bien que ça ressemble à autre chose, ne plus subir un job que t'aimes pas, mais t'as pas de plan concret.

 

  • Soit tu as dessiné un plan de route pour ton avenir, sans oublier de profiter du moment présent, mais rien n'y fait: ton quotidien est un vrai foutoir, il résiste à toute mise en place de routine ou de la moindre habitude qui ressemblerait à de la rigueur. Tu ne finis pas ce qui est entamé, tu te fais des listes et inspirations de ce que tu devrais changer, mais dans la pratique, ça ne va pas. QUELQUE CHOSE à l'intérieur de toi fait barrage.

 

Quelque soit ton cas (s'il est différent partage-le avec nous en commentaire!), le résultat est que ce n'est pas toi qui a le gouvernail: donc tu n'as aucune réelle influence sur les résultats.

 

Soit c'est ton cerveau émotionnel qui dirige, soit ce sont les impératifs et imprévus de la vie.

 

Au fond de toi, tu SAIS ce que tu dois faire. Mais tu n'es pas tout seul dans ta tête... Vous êtes au moins 2.

 

Tout conflit de volonté est un défi entre les deux parties de soi-même"

Dans ton esprit, l'un des deux "personnages" a tout a fait conscience du comportement "adéquat" (ce qui se fait ou ne se fait pas, ce qui va dans le sens de ton projet ou pas, ce qui ressemble à une action à préconiser pour de bons résultats): exemple, si tu veux apprendre le yoga et que tu pratiques une fois par trimestre, tu SAIS que ça ne va pas marcher. Ce petit ange gardien est là pour protéger tes objectifs à long terme: il veut que tu deviennes ce "moi futur" dont tu rêves.

 

Le deuxième personnage, lui, vit comme un enfant dans la gratification immédiate Et non il ne veut pas aller au Yoga. Il veut son biscuit, c'est tout. Maintenant. Avec tout un tas de raison valable à ses yeux en dessous (traumas, peur, fuite, croyance limitante...)

 

L'un des deux doit avoir le dessus... oui oui. Appelle le sage en toi à la rescousse.

Tout l'art va consister dans le fait de faire reculer notre pulsion (la partie de notre cerveau reptilienne qui pense à sa survie immédiate... "oh et si je regardais une série Netflix avec une glace?) pour donner de la force à notre Self contrôle, pour qu'il prenne le gouvernail des décisions quand tu en as vraiment besoin. Figure-toi qu'ils peuvent même apprendre à coopérer, presque à négocier!

 

Le piège? Ton petit diable reptile a tendance à parler comme ça:

"Je le mérite bien, quand même, de me détendre un peu".

Du coup, tu ne le vois pas toujours venir!

Je vais te filer quelques astuces en check-list pour que tu puisses faire appel à tes pouvoirs magiques :-D Par facilité, j'appellerai "ange gardien" et "petit diable" tes deux personnages intérieurs. Sache que malgré tout, ils veulent tous les deux ton bien. C'est juste qu'il y en a un des deux qui est plus mature que l'autre, qui veille à ta sécurité et ton bien-être à long terme.

 

Si ton esprit est occupé, ce sont tes impulsions qui guident ton choix.

Dès que tu fais 2 choses à la fois, ton Petit Diablotin prend le dessus. C'est neurologique, c'est comme ça. Si tu envoies un texto en même temps que tu fais les courses, tu es certain de tendre la main vers la tarte au chocolat plutôt que vers le dessert léger. Le Petit Diablotin se dit: "Youhou, quand le chat est parti, les souris dansent". Oui, faire plusieurs choses à la fois grille ton cerveau intelligent capable de bon choix et de passage à l'action raisonné.

Faire les choses en conscience limite les mauvais choix.

MAIS...

Certains choix sont très conscients (je vais à mon cours de yoga ou je n'y vais pas) mais d'autres ne deviennent conscients que lorsqu'on mesure les conséquences (si tu n'as pas préparé ton sac à l'avance, que tu réalises que tu n'as pas le temps de rentrer entre ton travail et le cours, BAM, tu as conscience que tu ne peux plus faire le bon choix. Ou bien lorsque l'année d'abonnement est passée, tu mesures la conséquence de tous tes choix...).

Lorsque tu es moins conscient du moment présent d'une part, mais aussi de l'impact de ton choix (ça voudrait dire que tu devrais avoir pensé intensément à ça avant), il y a de fortes chances que ton cerveau choisisse en permanence la facilité. Il adore ça. Ce qui est immédiat et facile.

 

Manger une pizza plutôt que de préparer un repas.

Regarder une vidéo Youtube plutôt que de faire ton travail (c'est encore plus trompeur si tu regardes une vidéo qui parle de ton travail / ton métier, parce que là en plus, tu CROIS que tu travailles).

 

Donc Exo à faire:

  • noter, par curiosité, les décisions que tu as prises. pendant 3 jours: lorsque tu as décidé de flotter ou procrastiner, à quoi pensais-tu, quelle a été ta soi-disant bonne excuse, et étais-tu dans les meilleures conditions pour choisir? Étais-tu fatigué, triste, stressé?

 

  • au moment de faire un choix (je regarde cette vidéo pour me distraire ou bien je fais ce que je m'étais engagée à faire), apprendre à prendre conscience de toi, tes souhaits, ton émotion du moment, ta vision long terme, l'impact de ton choix. Parce que tu seras la somme de tous tes choix. C'est dans cette conscience que tu pourras également comprendre ce qui est à l'origine de ton immobilisme, comme peut-être une peur en particulier, que tu vas pouvoir accueillir et accompagner.

 

  • L'état de ton corps / de tes émotions est prédominant dans chaque moment de faire un choix: ne te flagelles pas quand un jour tu réussis, le lendemain tu craques. Prends simplement d'abord conscience: si tu as la pulsion d'aller vers la facilité (faire quelque chose qui ne va pas dans le sens du constructif pour toi), c'est que ton corps est dans un état physiologique de "stress" plus ou moins important. Toute ta décision est orientée vers le mode "survie" = te faire du bien immédiatement. Combattre et donc faire le bon choix devient difficile. Tu ne peux pas éliminer cette pulsion: c'est une réaction naturelle. Mais tu peux modifier l'état de ton corps pour que ton cerveau "adulte" reprenne le dessus. Il faut pour ça que tu augmentes ton niveau de conscience du moment et ton état de calme.  

 

Pour ce faire:

Inspire en comptant jusqu'à 6 ou 7, expire de même voire plus longtemps si tu le peux. Fais ça pendant une minute. Ton rythme cardiaque va s'apaiser, tu auras accès à davantage de self-contrôle. Réfléchis à ce qui te pousse à satisfaire ta pulsion, à te sentir dans le besoin d'apaiser quelque chose ou de fuir quelque chose. En faisant ça, tu as déjà coupé court à la réponse automatique de "consommer" la facilité et nettement diminué le "risque".

 

Pour faire le bon choix au bon moment, il faut que tu aies une raison solide pour te donner la force!

C'est bien joli de respirer un bon coup, d'avoir une bataille intérieure entre nos deux personnages, mais si tu n'as pas de carburant et une carte routière pour ta vie, ça ne sert à rien. Pour être capable d'instaurer de nouvelles habitudes, il m'a fallu une "carotte" :-D soyons claire, comme je le disais, tu peux clairement négocier avec ton petite Diable.

 

Cette carotte, pour moi, ça voulait dire:

  • Des preuves, pardi, je voulais des preuves que modifier mon comportement allait m'apporter des résultats vraiment cool. Je ne négocie pas n'importe quoi :-D
  • De l'inspiration, à quoi ressemble l'image-même du résultat que je souhaitais avoir.
  • Être rassurée sur le fait que la version future de moi n'allait pas être moins agréable à vivre que celle d'aujourd'hui, que j'allais encore être inspirée et vivre ma spiritualité même si je devenais plus organisée.

 

Pour ce faire, en pratique:

  • J'ai créé des tableaux d'inspiration représentant les résultats de la vie qui m'inspire (peu importe le domaine de ta vie, pro ou perso).
  • J'ai collecté les preuves de parcours d'autres personnes qui semblaient être organisées ET toujours inspirantes à mes yeux, avec des résultats mesurables. (Mesurable étant également ce qui est du contexte spirituel: cette personne peut respecter ses valeurs au quotidien dans son travail sans se soumettre à des injonctions qui vont à l'encontre de son intégrité humaine, par exemple.)
  • J'ai fait la liste de toutes les méthodes que ces personnes utilisaient pour s'organiser, pour trouver la combinaison qui me convient.
  • J'ai tenu un journal de mes progressions pour avoir des preuves que "changer" mon comportement et mes choix me rapprochaient de la vie que je veux mener.

 

Tu vois le Papillon et tu crois que lui "a réussi". Tu ne vois juste pas le long processus en dessous:

Apprendre à changer de mentalité et évaluer la direction que prend notre vie:

En sommes, j'ai appris à:

  1. Ne plus focaliser sur le point "tournant" d'une réussite, la partie qui "se voit", mais choisir la posture d'apprécier les petites routines qui me font devenir "papillon". Chaque étape est nécessaire à une gestation.
  2. Ralentir et respirer avant de choisir avec pulsion.
  3. Connaître la conséquence de "regarder une série Netflix" plutôt que m'adonner à une action porteuse. Car cette série Netflix multipliée par le nombre de fois où je fais ce choix me donne le résultat final.
  4. Si j'installe une nouvelle routine, elle doit être mieux qu'avant, ne pas me faire tomber dans la "sur-optimisation". Exemple: passer des semaines à essayer de maîtriser le Bullet Journal pour t'organiser alors que ça ne te convient pas du tout.
  5. Une nouvelle routine doit être flexible et résister au bas et hauts de la vie. Trop de rigueur fait échouer toutes les bonnes intentions.
  6. Une nouvelle routine n'est pas parfaite, mais pas fragile non plus! Il est évident que t'imposer le "Miracle Morning" alors que tu HAIS te lever tôt et que tu travailles jusque 23h ne t'apportera rien. Trouve la routine qui est plausible à installer dans ta vie à toi.
  7. Fonctionner dans ton quotidien par "pallier" ou plateau est plus robuste et efficace que de faire des montagnes russes (rien ne sert de bosser jour et nuit pendant 4 jours pour t'écrouler pendant 1 semaine).
  8. Le sentiment de honte et d'imposture quand tu ne respectes pas tes engagements envers toi ou les autres vient souvent lorsqu'on ne suit pas cette approche progressive. Les chocs ou "échecs" deviennent plus faciles à digérer quand la majorité du temps, tu avances à petits pas. Choisis des outils et une méthodologie qui t'aident à avancer par plateaux solides.
  9. Il y a des choses que tu peux contrôler, d'autres que tu ne peux pas (le jugement d'autrui), et au milieu, ce que tu peux influencer: la physiologie de ton corps, tes émotions, ton humeur, tes croyances...
  10. Faire une chose à la fois, une seule à la fois, rien qu'une à la fois. Le multi-tâche est un mythe et on court droit à la catastrophe en terme de résultat et choix, dans ces conditions.

 

Je Planifie avec des objectifs et je Construis avec des habitudes: l'effet cumulé

Imaginons que j'ai l'objectif de créer un salaire suffisant pour quitter mon job. Que j'ai défini le montant minimum pour vivre et ce que nécessite mon projet. Il y aura plusieurs "sous- objectifs" que j'appellerai des PROJETS: faire un site web, créer du contenu, etc. Chaque projet sera organisé dans le temps (pour plus d'info là dessus tu peux écouter ma vidéo sur l'organisation ici).

 

Ensuite, il ne s'agit plus que ... de petits pas et d'habitudes qui mènent à un EFFET cumulé: une différence qui n'a pas l'air massive vue de près peut en réalité être MASSIVE si je prends du recul, que je dé-zoom de la situation.

Si je "déroule" mes actions sur le long terme, quel impact vont avoir mes petites actions répétées?

 2% + 2% + 2% vaudra toujours davantage que 4 % d'un coup.

 

Des outils et exercices pour te soutenir:

  • Transformer un objectif qui n'est pas 100% contrôlable (quitter ton job et créer ton entreprise) en actions contrôlables: donc tenir un agenda, quel qu'il soit et te voir avancer.
  • Coller sur un panneau et rendre visible ta vision finale, sans quoi tu n'auras aucune "carotte", aucune motivation pour réaliser/exécuter chaque jour des actions qui te sembleront insignifiantes par rapport à ta série Netflix ou le coloriage de ton mur de bureau.
  • Agir "comme si": intellectuellement, tu sais que ça fonctionne comme ça. Mais émotionnellement, tu n'es pas encore convaincu. En faisant "comme si" pendant un temps, tu auras finalement des preuves qui te motiveront à répéter ces habitudes. La gratification va commencer à s'installer dans ton CORPS et dans ton CERVEAU. Car cela va créer comme une dissonance cognitive: au moment de choisir une distraction ou une tâche qui a de la valeur pour ton avenir, la balance va commencer à pencher vers le bon choix plus facilement et plus naturellement.
  • Ton intuition personnelle sur ce que tu as réalisé / effectué est TOUJOURS fausse. Mesure, note tous les jours, écris, fais un petit bilan par période.
  • N'essaie pas d'installer tout à la fois, ton cerveau va résister violemment :-) rappelle- toi, on est un peu comme des "toxicos", il faut qu'on acclimate notre cerveau à de meilleures gratifications.
  • Chaque nouveau changement de contexte (changer ton bureau de place) demande un temps d'adaptation pour retrouver le chemin de tes habitudes. Attention donc à ne pas changer tout d'un coup.
  • J'élimine tout élément de "friction possible" comme du matériel pas à sa place, pas de farde pour ranger mes papiers, les batteries qui sont plates avant de filmer...
  • Je "Batche" = je regroupe les tâches qui se ressemblent.
  • De mon côté, j'utilise un carnet de note en vrac pour ce que j'ai fait chaque jour, j'y note l'émotion qui va avec.
  • J'ai des pages de "petites victoires".
  • J'ai un tableau d'inspiration sur le mur
  • J'utilise Trello ou Clickup pour mes petites tâches chaque jour (ou version papier selon la période mais toujours dans un carnet à anneaux).
  • Et pour organiser mes différents projets (étant donné qu'ils sont nombreux), je fonctionne comme j'explique dans cette vidéo.

 

Dans un prochain article, je te parlerai de comment j'ai reprogrammé mon cerveau grâce à l'hypnose, pour t'aider à collaborer avec tes peurs et transcender tes blocages !

 

Je vais m'arrêter là pour aujourd'hui, sinon je vais finir par écrire un livre: et ce que j'ai retenu/compris de l'excès, c'est qu'il faut savoir s'arrêter quand on est productif, pour se reposer et recharger: car nous n'avons qu'une dose bien précise de volonté et de concentration par jour! Et j'ai encore ... une demi-journée devant moi, il faut donc que je conserve des ressources :-)

Je vous adore!

Que ta vie soit un feu d'artifice!

Isa

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